Un petit texte qui fait réfléchir


    Depuis une quinzaine d'années les performances et records n'ont cessé leur ascension, ceci n'est pas dû à une transformation morphologique de l'homme, mais aux principes d'entraînement, dont la charge nécessite la prise de substances chimiques, ce qui repousse les limites naturelles données aux êtres humains. Nous sommes en droit de nous demander jusqu'où ces transformations nous mèneront. La mode scientifique et médiatique étant au clonage, faut-il nous préparer à voir nos champions olympiques métamorphosés en mutant.
    Un article de l'Équipe Magazine présente à ses lecteurs cette optique d'évolution :
«2046, c'est arrivé demain»
"les télépages n'ont plus à supporter de pieuses digressions sur le dopage, les manipulations génétiques, parfaitement incontrôlables, ayant ravalé érythroproïetine et gonadotrophine chorionique au rang de remède de femme. La faculté de produire à la chaîne des championnes de GRS longues de deux mètres pour vingt-huit kilos ou des nageurs aux pieds palmés présentant des bronches de baleine a rendu dérisoire toute tentation pharmaceutique et, du même, ôté sa principale raison d'exister à la commission médicale du C.I.O. La compétition est désormais affaire de grands laboratoires de recherche, d'importantes équipes en blouse blanche se pressant en permanence aux abords des stades."


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